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[Vidéo] Conversion pastorale de la préparation au mariage

Extrait du site internet du diocèse de Rennes (26 janvier 2022)

Lors de la rencontre diocésaine des équipes de préparation au mariage, samedi 22 janvier, une centaine de participants a pu entendre le message fort de Alex et Maud Lauriot-Prévost. Un appel convaincant à « une profonde conversion pastorale » basée sur une annonce personnalisée de la foi.

Yann Béguin

 

Cette journée annuelle de formation a rassemblé une petite centaine de représentants des équipes de préparation au mariage de 24 paroisses du diocèse. En ville ou en milieu rural, ils font tous le même constat : une grande part des couples qui demandent aujourd’hui un mariage à l’Église ont un lien faible avec la foi.

Pour Alex et Maud Lauriot-Prévost, le diagnostic est sévère : les divorces sont très nombreux, « la situation est dramatique, il faut se remettre en cause ! » Les accompagnateurs doivent être plus « contagieux du message du Christ ! » Le pape François lui-même demande de « changer de vision », d’être plus des témoins (cf l’exhortation apostolique sur l’amour dans la famille, Amoris laetitia).

« La préparation au mariage doit faire connaitre, par l’expérience, que l’Évangile de la famille est une réponse aux attentes les plus profondes de la personne humaine », annonce ce couple, auteur de plusieurs livres sur le couple chrétien et co-fondateur du mouvement de couples Priscille et Aquila. Avec sa longue implication dans l’évangélisation, Alex explique qu’il s’agit de « faire l’expérience du kerygme », c’est-à-dire d’un Jésus sauveur. « Est-ce que Jésus a libéré, guéri, notre couple ? » Il est bon de s’interroger sur ce que Dieu a fait pour moi. « Derrière la demande du mariage, il y a une soif que nous devons entendre. » complète Maud, évoquant cette « conversion de la fragilité ». « Le mariage est un défi impossible sans le Christ ! » ajoute Alex.

S’appuyant sur un document de 2014 des évêques de France, Maud donne les 4 objectifs de cette préparation au mariage : accueillir les gens comme ils sont ; prioriser la rencontre avec le Christ ; partir de leur expérience ; proposer un chemin catéchuménal qui fait découvrir progressivement la foi. Pour Maud, l’attitude des accompagnateurs est centrale : envoyés en mission, « Nous sommes des miracles sur pattes ! Si nous témoignons nous-même de nos fragilités et de la façon dont le Christ nous a sauvé, nous pouvons donner envie. C’est le Christ qui nous permet de continuer à nous aimer. »


 

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