Extrait du site Famille chrétienne du 10/02/2022

L’Eglise ne manque pas d’astuces pour inciter les fidèles à donner au denier du culte ! Après la vidéo humoristique « mon curé est caissier » réalisée l’an dernier par le diocèse d’Angers, trois prêtres de région parisienne publient à leur tour une courte vidéo pour présenter avec un peu d’humour leur quotidien de prêtres et au passage, expliquer l’importance des dons de leurs paroissiens !

Leurs visages et leurs noms ne sont pas totalement inconnus, du moins pour ceux qui consultent les réseaux sociaux et le Padreblog auquel ils contribuent tous les trois avec d’autres jeunes prêtres versaillais pour commenter l’actualité. Il s’agit du père Pierre Amar, prêtre depuis vingt ans, du père Jean-Baptiste Bienvenue, prêtre depuis cinq ans et vicaire à Vélizy du père Grégoire Sabatié-Garat, prêtre depuis un an.

Dans les coulisses du quotidien d’un prêtre

Sur un ton décontracté, ils livrent les coulisses concrètes de leur sacerdoce. A quoi ressemblent leurs journées ? « Il n’y a pas vraiment de journée type », « il y a surtout beaucoup de rencontres, des réunions pour s’organiser » ; la vie d’un prêtre c’est surtout « des projets, des pèlerinages, des camps » qu’il faut organiser…. « Il y a un travail de management, mais on est plus que des managers, on est d’abord là pour constituer cette paroisse comme communauté vivante », ajoute le père Jean-Baptiste Bienvenue.

Le moment le plus intense de l’année ? Le père Amar répond avec humour : « le marathon de la semaine Sainte jusqu’à Pâques… Ce qui fait que le jour de Pâques Jésus est ressuscité, mais nous, on est bien morts ! » Pour le père Grégoire Sabatié-Garat, c’est plutôt « le mois de juin, car il faut faire le bilan tous les projets de l’année et prévoir la rentrée, recruter des nouvelles personnes car la mission de l’Eglise, c’est un renouvellement permanent et ça demande beaucoup d’énergie. »

Les prêtres prennent-ils du temps pour souffler ? « On a des vacances, et c’est surtout le lundi qui est un jour un peu off. Ne dites pas ‘’bon week-end’’ à un prêtre car ce sont les deux jours où il est à fond, mais bon lundi ! » s’amuse le père Amar. Le lundi, il en profite pour « voir [ses] parents » et…. « regarder un peu Netflix ». De son côté, le père Grégoire Sabatié-Garat aime bien « aller au cinéma, lire, prendre un verre avec des amis. » « Moi dès que j’en peux plus je joue du piano, Bach, Chopin… et l’énergie revient ! », confie le père Jean-Baptiste Bienvenue.

Le denier indispensable pour « mettre en œuvre la pastorale »

Les prêtres sont-ils aux 35 heures ? « 35 heures par jour », s’exclame le père Amar. « En tout cas quand on aime on ne compte pas », résume le père Jean-Baptiste en riant. Combien sont-ils payés ? « 981, 63 euros », déclare le père Amar d’après le chiffre sur sa « fiche de traitement mensuel ». « C’est tout ? » blague le Père Grégoire Sabatié-Garat.

Et à la question « Pourquoi le denier est-il important pour vous ? », tous acquiescent à la réponse du père Jean-Baptiste : « Le denier c’est vraiment important, [car] c’est pour la paroisse et pour le diocèse, c’est une force qui nous permet de mettre en œuvre la pastorale. » Le Père Grégoire renchérit : « Quand j’étais étudiant, je gagnais un peu d’argent pendant mes stages, et je faisais l’effort de participer à la vie de ma paroisse en donnant au denier de l’Eglise. Parce que ce qui compte ce n’est pas de donner beaucoup, mais c’est de donner simplement. Donc allez-y ! » Le défi est lancé à tous les paroissiens.