Saint-Jean-d’Épileur, petite chapelle installée sur le territoire de Sainte-Marie (Ille-et-Vilaine), près de Redon. Un petit édifice qui recèle des fresques étonnantes.

Cette chapelle a été édifiée au XIVe siècle. Elle a été rénovée au début des années 1990 et possède des peintures murales exceptionnelles pour le département.

D’extérieur, elle ne paie pas de mine. Pourtant, la chapelle Saint-Jean-d’Épileur est l’un des rares édifices du XIV^e siècle aussi bien conservé. Dédiée à saint Jean-Baptiste, elle a été remise en lumière par une association de sauvegarde, le comité Saint-Jean-d’Épileur, créé en 1958. « À cette époque, le bâtiment était abandonné au milieu des ronces », évoque un des membres actifs du comité.

Dans la sacristie, des fresques gothiques sont très bien conservées.

Des fresques exceptionnelles

D’importants travaux y ont été effectués, notamment en 1985, date à laquelle ont été découvertes des fresques qui datent sans doute du XIV^e siècle, des peintures exceptionnelles pour l’Ille-et-Vilaine. « C’était un hasard. Par la suite, un chantier de restauration complet de la chapelle a vu le jour après son classement au titre des Monuments historiques en 1989. La charpente a été mise à nu et on a découvert des motifs peints sur les poutres, notamment des damiers et des hermines. » Sur le mur nord de la nef, les visiteurs pourront découvrir la vie de saint Jean-Baptiste et sur le mur sud la Passion du Christ. La sacristie abrite également une fresque aux couleurs presque intactes.

La chapelle Saint-Jean-d’Épileur était entourée par un cimetière.

Un if de 800 ans

À l’extérieur, un if, conifère non résineux, de plusieurs centaines d’années, on parle de 800 ans, est typique des lieux de sépulture. Arbre remarquable, il rappelle qu’un cimetière se trouvait autour de la chapelle.

Les fresques ont été découvertes en 1985, par hasard.

La charpente ancienne à poinçons est recouverte par des motifs typiquement bretons

L’if vieux de 800 ans, gardien de l’ancien cimetière de Bains-sur-Oust

d’après un article de Ouest-France, publié le 19 septembre 2020, par Pauline Baumer. Merci à elle.