Ce qui ne se dit pas échappe pourtant
D’un trop bel élan quand vient l’heure, enfin.

Cette lame de lumière a traversé tous les fonds sans fin de la misère
Et ce qu’elle recueille et palpite à peine
Au creux de la paume céleste
Couvée par le regard indicible de l’amour premier
C’est l’âme
L’âme rescapée

Elle se trouve là et n’en veut plus bouger
Petit oiseau de souffle et de chair
Si faiblement ailé

Apprends
Apprends encore de quel amour te voilà couvée
Et prends ton élan, de toute entrave dégagée

22/4/2020
auteure masquée


 

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